Les hommages pleuvent un peu vite après la mort du président polonais Lech Kaczynski, homophobe assumé
Quand quelqu'un meurt, on a très vite tendance à oublier ses défauts, comme le montrent les hommages des chefs d'État au président polonais, décédé samedi dernier.
Lech Kaczynski Quand quelqu’un meurt, on a très vite tendance à oublier ses défauts. Même les pires. C’est ainsi que dans le concert d’hommages à Lech Kaczynski, qui a trouvé la mort, avec au moins 95 autres personnes, dans un accident d’avion samedi 10 avril, les chefs d’État du monde entier ont salué « un dirigeant dévoué à la liberté et la dignité de l’homme » (Barack Obama), « l’un des acteurs les plus importants de l’histoire politique moderne de la Pologne » (Gordon Brown), un « inlassable défenseur des idées auxquelles il croyait » (Nicolas Sarkozy), un « patriote polonais qui dans le même temps était très engagé pour l’Union européenne » (José Manuel Barroso), pour n’en citer que quelques-uns. UN PRÉSIDENT CONTROVERSÉ Avant sa mort, Lech Kaczynski était un président controversé dans son pays comme en Europe. Eurosceptique proche de Radio Maryja, une station ouvertement xénophobe et antisémite, il était favorable à la peine de mort…
Pour continuer la lecture de cet article :
Vous avez déjà un accès ?
- Le gouvernement Bayrou déplait fortement aux militants LGBT+
- Sebastian Coe, candidat à la présidence du CIO, veut une « politique claire » sur le genre
- Le Britannique Tom Daley passe des plongeons aux tricots
- Concert annulé de Bilal Hassani en 2023 : jusqu'à six mois de prison requis pour provocation à la haine et injures
- Au moment de souffler ses 40 bougies, la sérophobie n'a pas encore disparu, alerte l'association Aides