Une demandeuse d’asile lesbienne obtient l’ouverture de ses droits sociaux après un an et demi de procédure
Il y a quelques semaines, l'Ardhis attirait l'attention de l'opinion sur le cas de Nicole, une demandeuse d'asile camerounaise qui se voyait refuser hébergement et allocation temporaire d'attente par la préfecture depuis plus d’un an et demi. Nicole obtient enfin aujourd'hui l'ouverture de ses droits sociaux.
Il y a quelques semaines, l’Ardhis (Association pour la reconnaissance des droits des personnes homosexuelles et transsexuelles à l’immigration et au séjour) attirait l’attention de l’opinion sur le cas de Nicole (prénom d’emprunt), une demandeuse d’asile camerounaise qui se voyait refuser hébergement et allocation temporaire d’attente (ATA) par la préfecture depuis plus d’un an et demi (lire article précédent). Nicole pouvait pourtant bien prétendre à ses droits sociaux prévus par la loi dès le dépôt de sa demande d’asile début 2008. L’Ardhis explique que cette situation fut « provoquée par « l’oubli » du préfet du Pas-de-Calais de lui proposer une Offre de prise en charge (OPC) – proposition d’hébergement et allocation mensuelle d’environ 300€ – « oubli » aggravé par le refus en chaîne des préfectures du Pas-de-Calais, du Loiret, et de Paris où réside actuellement Nicole. Les agences Pôle Emploi et les préfets successivement concernés se renvoyaient la balle ». « Cet imbroglio administratif fut…
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