Tennis: L’US Open, le tournoi qui ne dort (presque) jamais
“Start spreading the news”, les Internationaux des États-Unis commencent, lundi, à New York. Et cela vaut bien une chanson. Présentation de la mise en scène et du casting avant le grand show à l’américaine du dernier tournoi du grand chelem de l’année.
New York City Serenade, Bruce Springsteen L’US Open se dispute à Flushing Meadows, un grand parc dans le Queens : souvenez-vous, la scène finale de Men in Black, les soucoupes volantes, c’est là. Là aussi, l’Unisphere, immense mappemonde d’acier. Manhattan n’est pas bien loin. Le soir, le coucher de soleil sur le skyline découpé en ombre chinoise est tout simplement sublime. Les Internationaux des États-Unis, c’est… l’Amérique. Matches en journée, puis la nocturne de 19h30 qui peut parfois s’achever vers 1 heure, voire deux heures du matin, chaque session commençant par l’interprétation de l’hymne national en live. Les soirs où il fait lourd, lorsque la brume se forme, trouée par les projecteurs, le court central ressemble à un ring de boxe enfumé. On est loin du parfum de l’herbe qui monte de la terre lorsque le soir vient à Wimbledon. C’est cela aussi le charme des grands chelems : ils sont tous…
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