Affaire OrelSan: La Ligue des droits de l’Homme interpelle Christophe Girard
Quelques jours après la déprogrammation d'OrelSan par les Francofolies de La Rochelle, la Ligue des droits de l'Homme (LDH) a demandé à la Mairie de Paris de revenir sur sa décision de retirer de ses bibliothèques de prêt l’album "Perdu d’avance" du rappeur.
Et c’est reparti ! Quelques jours après la déprogrammation d’OrelSan par les Francofolies de La Rochelle, la Ligue des droits de l’Homme (LDH) a demandé à Christophe Girard, adjoint PS au maire de Paris chargé de la Culture, de revenir sur sa décision de retirer des bibliothèques de prêt parisiennes l’album Perdu d’avance du rappeur (lire notre article). Pour la LDH, cette décision s’apparente à une censure : « Ce CD (…) n’enfreint aucune loi et aucun juge n’a été saisi de son contenu. Il ne peut donc être retiré : la censure des textes évoque irrésistiblement les pratiques de municipalités d’une toute autre couleur politique ». Le communiqué de Christophe Girard à l’époque précisait que « si [la Mairie de Paris est attachée] à la liberté artistique, il est indispensable d’éviter qu’un public mineur ou non averti soit confronté à l’écoute de morceaux de musique dont les textes insultent les homosexuels et glorifient la violence…
Pour continuer la lecture de cet article :
Vous avez déjà un accès ?
- Sebastian Coe, candidat à la présidence du CIO, veut une « politique claire » sur le genre
- Le Britannique Tom Daley passe des plongeons aux tricots
- Concert annulé de Bilal Hassani en 2023 : jusqu'à six mois de prison requis pour provocation à la haine et injures
- Au moment de souffler ses 40 bougies, la sérophobie n'a pas encore disparu, alerte l'association Aides
- « La Manif pour tous » au gouvernement ? Les droits acquis seront « préservés », assure Barnier